S’il est des chemins détournés pour accéder à la sagesse, celui emprunté par Antoine Delime en est certainement un. Avec un professeur de physique rencontré en ligne, le jeune étudiant en mathématique édite depuis peu Axiom, petit opuscule confidentiel à l’ambition universaliste : examiner l’homme au feu croisé de la philosophie et des sciences.
Cheveux bleus et tee-shirt fantasy. À première vue Antoine Delime passe pour ce qu’il est : un jeune étudiant amateur de jeu vidéo et de culture SF. Une première impression à laquelle on aurait tort de le réduire. Passionné de jeu en ligne, c’est sur la plateforme League of legends qu’il rencontre, voilà plus de trois ans, Andréas K., professeur de physique à l’Université de Dijon. Loin de se limiter aux combats de supers héros, leur relation prend rapidement un chemin plus métaphysique, les deux scientifiques se découvrant une passion commune pour la philosophie. « C’était une matière qui m’avait plu au lycée et que j’avais approfondi avec des lectures personnelles, se souvient Antoine. Mais c’est surtout de mes discussions avec Andréas que je tire aujourd’hui 90 % de mes connaissances ! » Rapidement naît entre les deux amis l’envie de ne pas limiter leur réflexion à leur tête-à-tête, tout virtuel qu’il soit. D’autant qu’on propose à Antoine une tribune parfaite : « Le journal Axiom, édité par l’Adem, l’Amicale des étudiants en mathématique », qu’Antoine a rejoint en première année. « Son secrétaire connaissait mon goût pour la dissertation, alors il m’a donné carte blanche. » Virage à 180° pour Axiom : du fanzine « aux horoscopes bidons et aux blagues de matheux », Antoine fait un « opuscule mettant à l’honneur les grands auteurs et courants de la philosophie, dont les idées sont mises en perspective de considérations sur les mathématiques et les sciences. »
« Les mathématiques ? De la philosophie appliquée ! »
Mise en page basique, illustrations absentes : « aride », diront certains. Antoine nuance : « Notre deuxième hors-série consacré à l’humour, qui sortira en février, s’ouvre aux images. » Car le duo s’est fixé un rythme de parution bimensuel, qu’il tient pour le moment sans défaillir. « Déjà quatre numéros d’une petite dizaine de pages sont sortis depuis mi-octobre, auxquels s’ajoutent deux hors-séries plus fournis. » Didactique, la parution d’Axiom se veut chronologique, le développement d’un concept en entraînant un autre : « D’abord l’empirisme et le rationalisme d’Aristote et Kant étudiés dans le numéro 1, le scepticisme dans le numéro 2, jusqu’au nihilisme dans le 4e numéro paru début décembre ». Sans oublier l’existentialisme de Sartre et Heidegger, objet du 3e numéro.
Le hasard faisant bien les choses, Axiom, le nom du journal, antérieur, colle parfaitement aux ambitions de ses nouveaux rédacteurs : « Développer une réflexion à partir de postulats, des axiomes, explique Antoine. Les mathématiques n’étant rien d’autre que de la philosophie appliquée ! » Il est certain que cette conviction guidera Antoine lors de ses futurs cours d’algèbre, lui qui a choisi de quitter sa licence en ingénierie de l’informatique pour un troisième semestre de mathématiques fondamentales. Si elle guide ses choix d’études, l’appétence d’Antoine pour la philosophie influe aussi sur ses relations aux autres : « Je ne peux pas m’empêcher de les questionner et de les pousser à justifier chacune de leurs réponses ! » D’autant plus depuis qu’a débuté la parution d’Axiom, « point de départ de conversations qui m’ont fait redécouvrir certains de mes amis… sous un jour positif ou négatif ! » Diffusé en version papier à une petite dizaine d’exemplaires, Axiom est surtout lu via une liste de diffusion. « À l’heure actuelle, elle compte une trentaine d’abonnés. Mais je crois que même si personne ne le lisait, on l’écrirait quand même ! »
Elsa Collobert
Plusieurs personnalités alsaciennes ont été nommées dans l’ordre de la Légion d’honneur. Parmi elles, Catherine Florentz, professeure des universités en biochimie et biologie moléculaire, première vice-présidente en charge de la recherche à l’Université de Strasbourg.
Catherine Florentz enseigne à l’Université de Strasbourg depuis 1983. Elle officie dès 2005 comme directrice à l’école doctorale Sciences de la vie et de la santé. En 2009, elle est élue au conseil d’administration de l’Université de Strasbourg, avant de devenir vice-présidente en charge de la recherche et de la formation doctorale, en 2013.
En janvier 2017, elle est élue première vice-présidente et vice-présidente en charge de la recherche par le congrès de l’Université de Strasbourg. Depuis novembre, elle est également membre du conseil d'administration de l’École nationale d’administration (ENA).
Le Directeur général des services (DGS) de l'Université de Strasbourg, Frédéric Dehan, a été élu président de l'Association des DGS (ADGS) d'établissements publics d'enseignement supérieur, le 9 janvier dernier. Il remplace Éric Dutil, DGS de l'Université de Bordeaux, nommé à l'Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche le 30 décembre 2017.
Frédéric Dehan était vice-président de l'ADGS et membre du bureau depuis septembre 2015. Autre changement : un nouveau vice-président a été élu. Il s’agit de François Tavernier, DGS de l'Ecole normale supérieure de Cachan.
Titulaire d'une maîtrise de droit public de l'Université de Strasbourg (1986-1992) et diplômé de l’Institut régional d'administration (IRA) de Lyon, Frédéric Dehan a occupé la fonction d'agent comptable du Crous de Strasbourg de septembre 2001 à septembre 2003. Il devient ensuite secrétaire général de l'Institut national des sciences appliquées (Insa) de Strasbourg jusqu’en 2009, avant de rejoindre l'Université de Strasbourg comme Directeur général adjoint (DGA) aux ressources. Fonction qu’il occupe de mai 2009 à mai 2011, avant d’être nommé DGS.
L'ADGS s’occupe notamment de l’étude de l’administration et de la gestion de l’enseignement supérieur et de la recherche, en France et à l'étranger. Dans le cadre de ses relations internationales, elle s'attache à promouvoir la francophonie. Elle met en œuvre une formation professionnelle pour les directeurs généraux des services et pour les autres catégories de personnels de ces établissements. Sans oublier de définir une politique d'échanges et de communication entre établissements d'enseignement supérieur et de recherche, ainsi qu'avec l'administration.
La Direction des ressources humaines informe du déroulé des campagnes d'avancement de grade des enseignants-chercheurs.
L'application Electra est ouverte jusqu'au mardi 13 février 2018 (16 h). Il est recommandé de procéder dès que possible à l’enregistrement du dossier de candidature.
Un courrier d’information a été transmis aux enseignants-chercheurs éligibles.
La recherche et les réseaux sociaux ; Mise en forme du livre numérique ; Les enjeux de la recherche en Open Access... L'offre de formation de l'Unité régionale de formation à l'information scientifique et technique (Urfist) de Strasbourg pour le premier semestre 2018 est en ligne.
Organisme interuniversitaire de formation rattaché par convention à l'Université de Strasbourg, l'Urfist propose des stages pour le premier semestre 2018. Ceux-ci sont ouverts à tous les personnels de l'université et aux doctorants et gratuits.
La Direction des ressources humaines informe du calendrier de la campagne relative au compte-épargne temps (CET) au titre de l’année universitaire 2016-2017.
La campagne relative au compte-épargne temps (CET) au titre de l’année universitaire 2016-2017 se déroule selon le calendrier suivant : du 18 au 31 janvier 2018 : choix d’utilisation des jours stockés sur les CET au-delà du 20e jour.
Ces opérations seront effectuées par les personnels via l’ENT, onglet Mon dossier - Mon compte épargne-temps.
Tous les points clefs concernant le compte épargne-temps sont synthétisés dans un document disponible via l'ENT onglet Vie de l'université - Fonctionnement/services/projets - Domaine de gestion des ressources - Direction des ressources humaines - Nos services et ressources - Conditions de travail - Compte épargne-temps.
Privilège des étudiants en Alsace depuis plus de 25 ans, la Carte culture propose toute l’année universitaire des tarifs préférentiels pour les sorties culturelles. Quatre nouvelles structures rejoignent le dispositif au 1er janvier 2018.
Pelpass Festival, Espace culturel Django-Reinhardt (Strasbourg-Neuhof), Compagnie Kalisto et Les Amis des jeunes musiciens (Ajam) : la liste, déjà nombreuse (76 partenaires), des structures adhérentes au dispositif Carte culture s’enrichit de ces quatre acteurs culturels.
Depuis le 1er janvier 2018, chaque étudiant titulaire d’une Carte culture peut donc bénéficier du tarif préférentiel de 6 € pour tous les concerts et spectacles qui y sont proposés.
Deux événements en lien avec ces nouveautés sont programmés : jeudi 8 février, l'Ajam invitera le Quatuor Yako à présenter un aperçu de son concert du soir même, à la Cité de la musique et de la danse, dans différents lieux du campus Esplanade, entre 12 h et 14 h. Quant à l’Espace Django-Reinhardt et au Pelpass Festival, ils devraient être partie prenante de la première édition de la Fête de la musique à l'université, jeudi 21 juin.
Jusqu'à début mars 2018, le Service pour la promotion de l'action sociale (Spacs) propose des sorties ski, à la journée et au week-end.
Flumsberg, Adelboden, Engelberg, Avoriaz, Verbier, Wengen : il y en a pour toutes les envies. Pensez à réserver : il n’y aura pas de place pour tout le monde !
Piscines, cinémas, parcs de loisirs, magasins... La carte Cezam permet de bénéficier de réductions significatives auprès de centaines de partenaires.
Ces avantages concernent les agents de l'université, mais aussi leurs ayants-droits (conjoint, concubin, enfants jusqu'à 21 ans). Pour se procurer la carte, il suffit de se rapprocher du Spacs.
Envoyez votre info à medias@unistra.fr avant le mardi 30 janvier midi pour une parution le vendredi 2 février 2018. Consultez les dates des prochains numéros.